Ibride X Thyssen
The new Yuan Eden is the result of the first encounter between the ibride maison and a museum. It also represents the first opportunity for the emblematic collection of “Faux-semblants” (“Make-believe”) creations to set up a partnership between classical painting and contemporary creation.
The encounter
The Thyssen-Bornemisza museum, situated in Madrid since 1992, owns the largest private art collection in Europe. As for the French design house ibride, it aims to share with the museum its deep artistic roots by proposing audacious personal creations. When the museum requested ibride's collaboration, the meeting between artists and a prime location of culture was immediately inspired by the common desire to honour classical painting with a particular creative style. Thus, the museum opened up its exceptionally rich collection of works of art, allowing Rachel Convers the freedom to reinterpret, in contemporary fashion, paintings of her own choice.
«J’ai connu ibride il y a des années lors du salon Maison & Objet et ai tout de suite eu un coup de cœur pour ses créations et son univers particulier. Naturellement, j’étais heureuse d’apprendre la collaboration entre le musée Thyssen-Bornemisza et ibride. C’est l’opportunité rêvée de célébrer et répandre l’art à travers le monde et cela nous permettra d’ouvrir les portes du musée à un public international.»
The project
Le projet suscite une effervescence collective au sein de l’équipe et notamment pour les designers qui éprouvent un attachement particulier pour ce musée. Et pour cause, puisque le musée Thyssen-Bornemisza est le premier musée européen que Rachel et Benoit Convers aient visité, des années auparavant lors d’un voyage d’étude.
Ainsi rattrapée par le destin, Rachel Convers retranscrit le sentiment d’euphorie qui l’a saisi lors de sa première visite dans ce musée par de petits papillons blancs qui invitent à promener le regard d’œuvres en œuvres. Le service de table Yuan Eden est l’histoire d’un jardin merveilleux, où de subtils créatures nous incitent à voltiger au dessus de mystérieux fruits dorés et à effleurer des corps dénudés. Pour créer cette nouvelle pièce maîtresse de la collection des Faux-Semblants, Rachel Convers s’est inspirée de nombreux artistes du seizième siècle.
À partir d’un éventail d’œuvres aux styles différents, les portraits jusqu’alors figés et individuels se réunissent afin de ne former qu’un seul et même grand tableau qui se dévoile une fois le service de table déployé. Pour le jeu d’assiettes, elle s’est laissée transportée par des portraits féminins de François Clouet et Giovanni Antonio Boltraffio ainsi que par une toile de Jan Gossaert. La designer propose une ode à la beauté en retranscrivant la sensualité de corps nus inspirés d’œuvres de Hans Baldung Grien, Maduse et Cranach l’Ancien. Les décors des saladiers quant à eux sont tirés d’une nature morte du célèbre peintre néerlandais Willem van Aelst.
Tel un puzzle d’une histoire à reconstituer, Yuan Eden nous invite à découvrir les chefs d’oeuvres du musée.